Je n'arrive pas à croire qu'en dépit de mon amour pour la mer, il ne m'était jamais venu à l'esprit d'apprendre à plonger, un comble ! Cela faisait des mois que Ramon insistait sur le besoin d'obtenir ma certification. Il me disait toujours que cette expérience avait changé sa vie. Moi j’avais plutôt la flemme de dépenser 400 euros pour apercevoir (avec un peu de chance) des mérous et des épaves de vélos jetés dans la mer de la Barceloneta.
À Malapascua, je suis sortie de ma zone de confort (après avoir subi une batterie d’examens médicaux à Barcelone) et j'ai appris à me sentir comme un poisson dans l'eau en seulement 3 jours. Je dois dire que j'ai eu la chance de pouvoir bénéficier de cours particuliers.
Respirer sous l'eau pour la première fois est une sensation unique et inoubliable. C’est un rêve pour quelqu'un qui aime la mer autant que moi. Je me suis sentie légère et en parfaite harmonie avec la nature.
Sentir son corps se déplacer lentement dans la mer est une sensation incroyable. Je ne suis jamais allée sur la lune, mais je pense que la plongée sous-marine est une aventure aussi spéciale que celle de poser les pieds à la surface de mon étoile préférée. La plongée vous ouvre les portes d’un autre monde, d’un monde où tout est plus lent, où les couleurs n’existent plus, et où les poissons ont leur propre personnalité. Plonger, c'est comme faire de la méditation sous l’eau, c'est magique. C’est une expérience enrichissante qui vous apprend à vous connaître et à vous relaxer, car il en va de votre survie.
À Malapascua, j'ai découvert les poissons-lions, les coraux et le monde infini des nudibranches. Pas mal pour une débutante. Une fois mon Open Water en poche, j'ai découvert les fonds marins de Coron. Nous avons plongé dans le Barracuda Lake, un lagon à 38 degrés, où nous avons eu le plaisir d'enlever nos chaussures de plongée pour sentir la boue, et où, pour la première fois de ma vie, j'ai joué avec une crevette ! Nous avons poursuivi notre exploration marine dans les épaves de l'Olympia Maru et du Morazan Maru, deux bateaux coulés lors de la Seconde Guerre mondiale. Un peu naïve que je suis, je m'attendais à apercevoir un navire entier couché sur le sable, mais en réalité, la vue est si petite et les navires si grands, que l'on peut à peine distinguer la proue parmi les coraux.
En voilà une belle expérience. J'ai déjà hâte de découvrir d'autres fonds marins. Je pense que je vais commencer à dresser une liste de tous les endroits que je veux désormais découvrir, en dessous du niveau de la mer.
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